Comédie légère, Farandoles étourdies,

Tes yeux bleus délicatement noircis.

Energie de tes mains aux dessins arabesques,

Tes hanches virevoltent dans une suite mauresque.

Nos corps arqués se frôlent ardents,

Avides et chauds, brillent d’onguents,

Dansent dans les voiles de la volupté,

Volent comme tes cheveux parfumés.

Tes épaules découvertes s’offrent à ma langue

Comme ton fruit exotique, délicieuse mangue.

Entre mes mains tu te fais soumise,

Mais dans mes filets, ton désir s’attise,

Ta reddition offre à tes seins,

La brûlante caresse de mes mains.

Papillon de nuit, doucement feu follet,

Tu soupires et tu ris à mon vit qui s’entremet.

Obscurité dans la chambre

Pluies froides de novembre

Idéale occasion pour se dorloter

Au coin d’un feu de cheminée

Pull chaud, thé brûlant pour ma douce,

Relaxation dans un bain de mousse

Rémanence de bien-être alangui

Souvenirs des excès de nos nuits

Je te regarde savourer le plaisir

Images volées qui te font bouillir

Ombres enlacées autour de nous

Souffle saccadé dans ton cou

Etoiles médusées par les nuages pressés

Nous étions partis cueillir des oignons pour nous en mêler

A travers la nature, guidés par le vent

Nous concoctions un délectable moment

A l’horizon, nous avons aperçu un verger

Doucement dans la nuit se dessiner

Sans réellement plus savoir comment

Nos oignons sont devenus piments